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 l'Orgue

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laudec

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MessageSujet: l'Orgue   l'Orgue Empty2015-02-22, 22:53

L'orgue, cet instrument merveilleux qui me semble condenser en son sein la totalité des instruments existants.  J'écoute pour le moment une composition pour orgue de Michel Corrette jouée par François-Henri Houbart et le temps est suspendu !

L'orgue est un instrument à vent multiforme dont la caractéristique est de produire les sons à l’aide d’ensembles de tuyaux sonores accordés suivant une gamme définie et alimentés par une soufflerie. L'orgue est joué majoritairement à l’aide d’au moins un clavier et le plus souvent d’un pédalier.

Il existe une autre catégorie d'instruments populaires appelés aussi orgues car l'émission sonore est assurée par des tuyaux sonores, ou flûtes, mais l'activation se fait par un système automatique de reproduction (cylindres, cartons, mémoire électronique). Certains de ces orgues disposent aussi d'un clavier plus ou moins étendu.

Réplique de l'orgue Wender d'Arnstadt dans l'église de Pontaumur (Puy de Dôme) : l'orgue d'Arnstadt (Thuringe - Allemagne), où Bach travailla pendant quatre années.

l'Orgue Orgue-pontaumur

Étymologie

Le mot orgue vient du grec οργανον (organon) (en latin organum), signifiant outil ou instrument (recouvrant par là la notion d’instrument de musique, mais sans lien direct avec l’orgue). L’organa du Moyen Âge désignait aussi bien une polyphonie liturgique que le service religieux lui-même.

Le mot orgue est du genre masculin au singulier. Cependant, au pluriel il peut être soit féminin en parlant d’un seul instrument (de belles orgues, les grandes orgues de Notre-Dame de Paris), soit masculin en parlant de plusieurs instruments (les orgues fabriqués par Clicquot, les beaux orgues de Paris).

Orgue partage cette particularité avec les termes amour et délice.

Caractéristiques et particularités

L’orgue se distingue de tous les autres instruments de musique par un certain nombre de caractéristiques qui le rendent à la fois unique en son genre et exceptionnel par bien des aspects.

   Il peut être monumental, aussi grand qu’une maison de plusieurs étages.
   Sa tessiture est la plus large de tous les instruments et englobe celle de tous les instruments. Un orgue de dimension moyenne comporte généralement des jeux allant du 16 pieds au 1 pied (les petits tuyaux des mixtures), ce qui lui donne une tessiture allant de 33 Hz (premier ut grave du jeu de 16 pieds) à 16 000 Hz (fréquence produite par la note la plus aiguë d’un larigot ou d’un rang de mixture). Sur un orgue plus imposant, on peut trouver un ou plusieurs jeux de 32 pieds, et trois orgues au monde comportent un jeu de 64 pieds. La note la plus grave d’un jeu de 32 pieds (toujours un ut) fait entendre 16,5 Hz et le premier ut du jeu de 64 pieds produit une onde sonore quasiment inaudible de 8,25 Hz.
   L’orgue est le seul instrument qui peut offrir au musicien une console comportant plus de deux claviers (quelques très rares clavecins et harmoniums en comportent trois, mais ce sont des exceptions) et pouvant aller jusqu’à sept claviers.
   Bien qu’il ait existé des clavecins et des pianos avec pédalier, aujourd’hui tombés dans l’oubli, et en dehors de la batterie, l’orgue est le seul instrument à clavier qui se joue à la fois avec les mains et les pieds et qui dispose d’un grand pédalier permettant la virtuosité (les carillons ont des petits pédaliers qui ne dépassent guère l’étendue d’une octave).
   Les claviers de l'orgue peuvent être muets. En effet, si aucun registre de jeu n'est tiré, l'enfoncement d'une touche n'émet aucun son.
   Par ses nombreuses possibilités sonores, l’orgue peut jouer des œuvres composées pour orchestre en solo, avec des retranscriptions minimes.
   L’orgue, de par les nécessités de sa fonction - un nombre parfois impressionnant de services à assurer - et les possibilités offertes d'être joué par un seul musicien, est un instrument dont l'histoire est fortement marquée par l'improvisation musicale. À ce titre, l'apprentissage de l'improvisation à l'orgue a été longtemps un dénominateur commun des compositeurs, et les compositions écrites pour l'orgue ne sont probablement qu'une très petite partie de ce que fut le répertoire de cet instrument.

Petit historique

On trouve la trace des premiers orgues au III e siècle avant J.C. Ce serait un grec Ctésibios à Alexandrie qui, à la faveur de ses recherches sur l’élasticité de l’air, aurait imaginé un système permettant de souffler de l'air dans des tuyaux, . Son mécanisme était hydraulique (de l'eau donnait la pression). Les tuyaux étaient des aulos, flûtes à anche double. L'instrument s'appelait l'hydraule. L’hydraul(os)e mettait en œuvre plusieurs des nombreuses inventions de Ctésibios, en particulier : le piston, la soupape, le clavier,  ainsi que le principe d’élasticité de l’air permettant d’obtenir de l’air comprimé.
On peut donner l'image d'une flûte de pan 'à l'envers' ou l'air est envoyé mécaniquement et non par le souffle d'un musicien.
L’ancêtre du clavier est né, en même temps que l’ancêtre de l’orgue !…

Voici à quoi pouvait ressembler l’hydraule qui comportait 2 pompes actionnées manuellement :

l'Orgue Image004

L'histoire de l'orgue a été une suite de succès, d'oubli, d'amour et de haine. L'Église l'a appelé la "cornemuse du diable" et des organistes ont été excommuniés.

Vers le III e siècle, le mécanisme devient pneumatique et l'orgue hydraulique est abandonné.

Au cours des siècles, les orgues deviennent des instruments d'église. La loi du "toujours plus" y a fait des merveilles. Toujours plus de jeux, toujours plus de puissance, toujours plus de notes, de claviers... Certaines orgues sont vraiment gigantesques, des centaines de tuyaux, certains faisant plusieurs mètres de haut (d'ailleurs, on les mesure en pieds).

à suivre...


Dernière édition par laudec le 2015-02-24, 15:23, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: l'Orgue   l'Orgue Empty2015-02-23, 13:05

6 Concertos pour orgue (op. 7) de G.F. Haendel :

The Amsterdam Baroque Orchestra
Ton Koopman, orgue et direction
Ton Koopman et Friederike Ernst, orgue et  Op. 7 Nº 4, 1er mouvement

Vidéo non disponible


Dernière édition par laudec le 2015-05-11, 08:16, édité 2 fois
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Jean

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MessageSujet: Re: l'Orgue   l'Orgue Empty2015-02-23, 17:21

Ah les concertos pour orgue de Haendel.... l'Orgue 185465 l'Orgue 185465 l'Orgue 185465 merci Laudec!
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MessageSujet: Re: l'Orgue   l'Orgue Empty2015-02-24, 15:49

Au Moyen-Âge

L’orgue, que nous avons vu naître dans la Grèce antique, va évoluer avec la musique tout au long des âges, en intégrant les progrès techniques de chaque époque.

L’orgue portatif

L'orgue portatif était limité à un nombre réduit de tuyaux, qui lui permettait d’être assez léger pour être utilisé par une seule personne, le bras gauche soutenant l’instrument et actionnant la réserve d’air tandis que la main droite jouait sur un clavier.

Orgue portatif du 14e siècle  l'Orgue Image005

(Musée des Augustins Toulouse)

L’orgue positif

L’orgue positif, plus  lourd et plus volumineux que l’orgue portatif apparaît dès le 10e siècle. Il reste transportable, mais il est posé sur table ou sur pieds pour être joué. Une deuxième personne est requise pour actionner la soufflerie.

On le trouvera plus tard associé au grand orgue de tribune qui va se généraliser dans les églises à partir du 15e siècle.

Orgue positif -Cathédrale de Burgosl'Orgue Image006

A la Renaissance

Après l’orgue portatif et l’orgue positif, apparaît le grand orgue, d’abord utilisé en accompagnement,  puis en instrument soliste.  
l'Orgue Image009   l'Orgue Image007   l'Orgue Image008

orgue portatif (ou régale)             orgue positif (1432)          Grand orgue de l’église de la Sainte Trinité de Smecno  (1587)
                                          retable de l'Agneau Mystique
                                             Van Eyck, XVe siècle
Le principe du grand orgue est le même que celui de ses prédécesseurs (cf. l’hydraule) : Une soufflerie actionnée manuellement alimente un sommier qui distribue l’air à des tuyaux sélectionnés par un clavier.

Evolution de l’orgue

Au 14e siècle, on introduisit le pédalier et les jeux d’anches.

Au 15e siècle, on augmenta l’étendue de l’instrument jusqu’à 4 octaves et on introduisit les premiers registres. On voit apparaitre des orgues de 2000 tuyaux à 3 claviers et pédalier.

Au 16e siècle des jeux nouveaux apparaissent (jeux bouchés).

L’évolution de l’orgue à la Renaissance concerne essentiellement la complexité croissante des jeux et l’utilisation de registres commandant ces différents jeux.
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joachim
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MessageSujet: Re: l'Orgue   l'Orgue Empty2015-02-25, 10:53

Merci Laudec, pour ce topic très intéressant sur l'orgue, un instrument parmi les plus importants, qui était encore omis dans le forum !

As tu reconnu, sur l'illustration des concertos de Haendel, le château de Neuschwanstein, construit en 1869 par Louis II de Bavière, le soit-disant roi fou ? Evidemment, ce château n'a rien à voir avec Haendel, mais l'image est belle.
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MessageSujet: Re: l'Orgue   l'Orgue Empty2015-02-25, 11:14

Non, je n'avais pas reconnu le château de Neuschwanstein, pourtant, la vie de Louis II de Bavière m'a passionnée à une certaine époque. Il faut dire qu'il faut être vraiment fou (et très riche !)pour aller construire une telle bâtisse aussi haut perchée Laughing , mais pour moi ce n'est pas une insulte que d'être fou ou folle et je le suis à ma manière Hehe et oui, les sommets...
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MessageSujet: Re: l'Orgue   l'Orgue Empty2015-02-25, 21:34

A l’époque baroque :

La facture de l’orgue à transmission mécanique atteint son apogée, en France et dans les pays germaniques pendant les 17e et 18e siècles.

Apparaissent alors de nouveaux claviers : D’abord un 4e clavier appelé écho, (sorte de positif interne), puis un 5e clavier appelé « bombarde » correspondant à une batterie d’anches qui vient renforcer le grand-jeu de l’orgue.

Cette période est marquée par de célèbres facteurs d'orgue tels :

En Allemagne, la famille Silbermann

En France : Dom Bedos de Celles dont le traité "L'art du facteur d'orgue" fait encore autorité de nos jours, et surtout François-Henri Clicquot (1732-1790) dont les instruments comptent parmi les plus beaux chefs-d'œuvre de l'« orgue classique français ».

Orgue de l’église St Gervais à Paris  (joué par la famille Couperin)

l'Orgue Image014

L’orgue au 19e siècle

Pendant la période classique, l'orgue va quasiment disparaître du registre musical  au profit de l'orchestre symphonique. Il renait avec le romantisme, et des compositeurs tels que César Franck et Felix Mendelssohn Bartholdy.

Au 19e siècle, l’orgue romantique, puis symphonique,  est principalement l’œuvre des Walker en Allemagne, de Joseph Merklin en France, qui intégra l'électricité à ses orgues  avec son système électropneumatique,  et surtout du plus célèbre facteur d’orgue de tous les temps, considéré comme le Stradivarius de l’orgue, Aristide Cavaillé-Coll  (1811-1899).

Ces facteurs repensèrent l’orgue en fonction de la nouvelle esthétique orchestrale.

Joseph Merklin a été le principal et plus direct concurrent d'Aristide Cavaillé-Coll. Vers la fin de sa carrière, Joseph Merklin s'est définitivement démarqué de son concurrent en intégrant l'électricité à ses orgues, avec le système électropneumatique "Schmoele & Mols" dont il était le concessionnaire exclusif en France.

Aristide Cavaillé-Coll est issu d’une famille de facteurs d’orgue, par son grand-père Jean-Pierre Cavaillé   et son père Dominique Cavaillé-Coll, qui travaillèrent  dans le sud de la France et en Espagne.

En 1833, il s'installa à Paris  pour réaliser un petit orgue pour la représentation d’un opéra de Rossini, après quoi il remporta un appel d’offre pour doter la Basilique Saint-Denis de grandes orgues. Il commença alors à construire un orgue totalement révolutionnaire pour l’époque et qui reprenait toutes les dernières innovations de son temps.

Parmi les modifications d’ordre mécanique adoptées ou mises au point par Cavaillé-Coll,  citons :

-        la pédale de tirasse permettant de jouer avec la pédale les notes d’un ou de plusieurs claviers accouplés.

-        les boîtes expressives : Ce sont des caissons munis d’un ensemble de volets mobiles qui peuvent être commandés de la console, permettant de modifier le volume du son.

-        L’amélioration de l’alimentation en air pour différencier les pressions selon les besoins.

-        la machine Barker permettant, par assistance pneumatique, d’alléger la dureté du clavier sur les orgues de grande taille et vaincre ainsi la résistance des claviers accouplés.

-        le pédalier à l’allemande, aux touches plus longues que le pédalier à la française, permettant ainsi de jouer avec les pointes et les talons.





Dernière édition par laudec le 2015-02-26, 11:04, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: l'Orgue   l'Orgue Empty2015-02-25, 22:14


Michel Chapuis joue l’œuvre de Louis Couperin sur l'orgue historique F.H. Clicquot de Souvigny(1783).

Document historique, admirable (et rare!) premier enregistrement des pièces inédites, en avril 1965.

Ensemble vocal Roger Blanchard.

Fantaisies 25, 68 ,26, 27, 22, 69 ,53 (Invitatoire de la Fête-Dieu),12 ,56 ,57,58 ,59 ,13, Ave Maris Stella(9,10), Ut queant laxis (31,32), Fantaisie 23, Iste Confessor (33), Regina Coeli (50).

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MessageSujet: Re: l'Orgue   l'Orgue Empty2015-02-26, 11:13

Les modifications mises au point par Cavaillé-Coll vont permettre plus de virtuosité et de passer insensiblement du pianissimo (bourdon de récit, boîte expressive fermée) au tutti, tous claviers accouplés, répondant ainsi à l’attente des compositeurs romantiques.

Cavaillé-Coll apporte  également un certains nombre de modifications au niveau de l’harmonie :

-        il introduit la famille des jeux dits « gambés » qui, plus étroits que les autres, donnent l'impression d'un jeu de cordes, et multiplient l'emploi des harmoniques.

-        Il introduit également des jeux « harmoniques » tels que les flûtes harmoniques, les trompettes harmoniques.

Les tuyaux de flûte harmonique et de trompette harmonique ont des longueurs doubles de la normale. C’est un petit trou pratiqué à mi-hauteur dans le tuyau qui permet de remonter la note une octave plus haut.  Ainsi, une flûte harmonique (dite aussi octaviante) de 4' a des tuyaux de même hauteur que les 8' ouverts. Elle attaque comme un 8', puis tient sa note en 4', ce qui donne une clarté toute spéciale au son.

La technique de l’entaille qui se généralise,  permet d’accorder les tuyaux qui n’ont dès lors plus besoin d’être coupés à une longueur précise, mais aussi d’en modifier le timbre. Elle permet ainsi à l’harmoniste, en réglant les proportions de l’entaille, de créer de nouveaux timbres.

De même pour les bourdons, qui sont des tuyaux fermés, l’accord s’effectue en faisant coulisser la « calotte »,  c'est-à-dire la partie bouchon du tuyau.

La 2e moitié du 19e siècle vit aussi l’introduction de la transmission électrique du clavier au sommier, et de ventilateurs électriques pour l’alimentation en air.

l'Orgue Image104

L’orgue Cavaillé-Coll de la basilique de St Denis

Le répertoire du 19e siècle.

Les premiers grands compositeurs romantiques pour l’orgue sont Félix Mendelssohn (1809-1847) et Franz Liszt (1811-1886), mais le plus grand  représentant de l’orgue romantique orchestral est sans conteste César Franck (1822-1890).

Brahms a également écrit quelques œuvres pour orgue.
Parmi les autres grands compositeurs d’orgue du 19e siècle, on trouve Léon Boëllmann (1862-1897), Marc Reger (1873-1916), Camille Saint-Saëns (1835-1921), Charles-Marie Widor (1844-1937), Louis Vierne (1870-1937), Charles Tournemire (1870-1939).

Les  20e et 21e siècles

Marcel Dupré, Maurice Duruflé, Jean Langlais, Olivier Messiaen, Gaston Litaize, Jehan Alain, Pierre Cochereau, Jean Guillou, Jean-Pierre Leguay, Daniel Roth, Jean-Louis Florentz, Thierry Escaich.

Beau documentaire sur l'orgue ! ICI
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MessageSujet: Re: l'Orgue   l'Orgue Empty2015-02-26, 14:02

Lors de mes "fouilles" j'ai découvert le compositeur Charles-Marie Widor dont fil : ICI
Il a composé quelques belles pièces pour orgue dont cette transcription "Mattheus-Final" du "Bach's Memento"

:

Interprété par Peter Van de Velde à la Cathédrale d'Anvers (Antwerpen - Belgique)
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MessageSujet: Re: l'Orgue   l'Orgue Empty2015-02-27, 12:52

Sur ce forum il y a des post intéressants concernant l'historique de l'orgue :

l'Ecole française d'orgue

Ecoles allemandes d'orgue

Symphonies pour orgue

Concertos pour orgue

Dietrich Buxtehude : l’œuvre d'orgue

Pour le bonheur d'écouter Dietrich Buxtehude (1637-1707): Passacaglia in d BuxWV 161
Thomas Engler an der Gloger/Janke-Orgel von St. Sixti, Northeim




Dietrich Buxtehude Complete Organ Works Vol V Part 2,Ton Koopman

https://youtu.be/b8bjIYc0Yco

et son  Te Deum
TE DEUM


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MessageSujet: Re: l'Orgue   l'Orgue Empty2020-06-26, 21:48


https://www.youtube.com/watch?v=NSSbF0HTgHs
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MessageSujet: Re: l'Orgue   l'Orgue Empty2020-06-26, 23:17

SUPERBE!!!! qu'est ce que çà doit être exaltant de jouer çà!! l'Orgue 185465
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MessageSujet: Re: l'Orgue   l'Orgue Empty2020-06-26, 23:27

C'est clair!! J'ai toutes les partitions des symphonies de Beethoven pour orchestre mais celles pour orgues je ne les ai pas. Je suppose qu'elles doivent être assez proches de celles pour piano transcrites par Liszt.
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MessageSujet: Re: l'Orgue   l'Orgue Empty2020-07-11, 22:31


https://www.youtube.com/watch?v=vZdEfVjJGgg
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MessageSujet: Re: l'Orgue   l'Orgue Empty2020-07-23, 17:15


https://www.youtube.com/watch?v=AWianBb8msc
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MessageSujet: Re: l'Orgue   l'Orgue Empty2020-09-04, 04:09


https://www.youtube.com/watch?v=7iGnPuDVFdM
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MessageSujet: Re: l'Orgue   l'Orgue Empty2020-09-04, 09:15

Très intéressant et impressionnant le documentaire sur la fabrication et le fonctionnement de l'orgue Shocked l'Orgue 13150 l'Orgue 185465
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MessageSujet: Re: l'Orgue   l'Orgue Empty2020-09-04, 11:37



Daniel ERICH (1649-1712)
Christum wir sollen loben schon [2:49]
Es ist das Heil uns kommen her [2:22]
Allein zu dir, Herr Jesu Christ [4:49]

Christoph Wolfgang DRUCKENMÜLLER (1687-1741)
Prelude and Ciaccona in D [8:52]
Concerto in A [7:41]
Concerto in F [6:04]
Concerto in D [6:33]
Concerto in G [6:37]

Georg Wilhelm Dietrich SAXER (?-1740)
Prelude in D [8:50]
Prelude in B flat (attr) [5:34]
Prelude in F [6:30]
Prelude in D (attr) [6:25]
Prelude in e minor [5:48]

Manuel Tomadin (organ)
rec. 2015, St Michaelskerk, Zwolle, Netherlands

BRILLIANT CLASSICS 95284 [78:59]

Concernant ce CD proposé par Snoopy, comme je n'ai trouvé presque aucun renseignement sur les 3 compositeurs, j'ai fait une traduction du texte pour un peu plus de précisions.

Le disque s'ouvre sur trois pièces de Daniel Erich, l'un des représentants les moins connus de l'école d'orgue nord-allemande. On sait peu de choses sur lui, mais il semble qu'il était de Lübeck, où son père était luthiste et fabricant d'instruments à cordes. Il est probable qu’il ait été un élève de Buxtehude, car il a joué le continuo dans les performances de ce dernier. Il a travaillé comme organiste à l'église paroissiale de Güstow, au sud de Rostock. Les trois préludes de choral traitent la mélodie du choral différemment. `` Allein zu dir Herr Jesu Christ '' pourrait bien soutenir la thèse selon laquelle Erich était l'élève de Buxtehude, car il utilise ici la technique de la `` Vorimitation '', c'est-à-dire qu'un thème principal, énoncé en longues notes dans une partie d'une texture polyphonique , est anticipé par une section imitative dans les autres parties. Cette technique était fréquemment utilisée par Buxtehude. Dans «Christum wir sollen loben schon», la mélodie du choral est la basse de la pièce, où elle n'apparaît qu'à mi-chemin de la composition.

Georg Wilhelm Dietrich Saxer est encore moins connu qu'Erich; il n'a pas d'entrée à New Grove. Nous ne savons pas quand ni où il est né et de qui il a reçu son éducation musicale. Sa stature devait être considérable, car en 1734, il fut nommé organiste de la Johanniskirche de Lunebourg en tant que successeur de Georg Böhm. Les trois préludes de Saxer, ainsi que les deux pièces qui lui sont attribuées pour des raisons stylistiques, sont des produits typiques de l’école d’orgue nord-allemande, car ils comportent plusieurs de ses caractéristiques. Parmi eux, une partie de pédale proéminente, reflétant à la fois la virtuosité des organistes de cette région ainsi que la taille et la brillance des instruments, qui étaient les plus grands d'Europe. Les pièces sont appelées «préludes», mais - comme la plupart de ces pièces de cette époque - sont en fait ce que l’on appellera plus tard un prélude et une fugue. Ils s'ouvrent sur une section à caractère improvisé, reflétant sans aucun doute une pratique largement répandue de l'époque. Celles-ci sont suivies d'une section fuguée, puis la pièce se termine par un autre épisode en style libre. Ces préludes comprennent également des passages virtuoses.

Avec Druckenmüller - un autre compositeur qui n'a reçu aucune attention à New Grove - nous sommes dans un monde différent. Il y a une nette similitude avec les concertos que Johann Sebastian Bach a écrits à l'époque où il étudiait intensivement les concertos italiens de Vivaldi, Torelli et Albinoni. Il a arrangé de tels concertos pour orgue ou clavecin. Johann Gottfried Walther, son cousin au second degré, a fait de même. Il y a cependant une différence importante. Les concertos de Druckenmüller ne sont pas des transcriptions de pièces précédemment écrites par quelqu'un d'autre. Ce sont des compositions de sa propre invention. Ce sont peut-être les toutes premières pièces qui reflètent l'influence du concerto italien moderne en Allemagne. Druckenmüller a composé dix-sept de ces pièces; douze d'entre eux sont divisés en trois ou quatre mouvements. Les concertos inclus ici sont tous en trois et suivent l'ordre vivaldien rapide-lent-rapide. Il semble même y avoir une suggestion de contraste entre le solo et le tutti, mais cela pourrait bien être l'interprétation de Tomadin. Ces pièces sont d'une grande importance historique car elles documentent l'adoption précoce du concerto italien moderne en Allemagne. Malheureusement, on ne sait pas exactement quand ils ont été écrits.

Druckenmüller venait d'une famille de musiciens; son grand-père avait été l'élève de Heinrich Scheidemann. Son père était organiste à Norden, au Ludgeri Kirche, qui avait un magnifique orgue, où le fils recevait ses leçons. Il a ensuite travaillé comme organiste à Jork puis à Verden; dans les deux endroits, il a joué un instrument d'Arp Schnitger. Par conséquent, le choix d'un orgue par le même constructeur pour cet enregistrement est le plus approprié. C'est un très bel instrument, et assez célèbre pour cela, souvent utilisé pour les enregistrements. Tomadin explore efficacement ses caractéristiques pour faire ressortir les traits des concertos de Druckenmüller. Il joue les mouvements rapides avec beaucoup de flair, tandis que les mouvements lents reçoivent une interprétation vraiment lyrique, également grâce à l'enregistrement. Les premières pièces d'Erich et Saxer se comportent également bien, et en particulier les préludes de ce dernier montrent l'orgue à sa pleine puissance, y compris un pédalier solide.

Tomadin est un excellent interprète, qui a beaucoup de sens pour la musique d'orgue baroque allemande. Il a fait plusieurs beaux enregistrements pour Brilliant Classics, et c'est un autre joyau de sa couronne. C'est juste dommage que la production présente quelques lacunes.
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MessageSujet: Re: l'Orgue   l'Orgue Empty2020-09-13, 10:29


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Bach: Toccata (The New Organ at St. Stephen's cathedral, Vienna)


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