Décès

Un pianiste et un chef d’orchestre apprécié

Le Monde (1972): "Un pianiste d'une rare sensibilité et d'une technique impeccable."

Diapason (1980): "Un musicien d'une grande intelligence et d'une profonde musicalité."

Télérama (1990): "Un artiste raffiné et un véritable maître du clavier."

Le Figaro (1985): "Un chef d'orchestre charismatique et un excellent pédagogue."

L'Express (1995): "Un musicien talentueux qui sait tirer le meilleur de ses musiciens."

Classica (2005): "Un chef d'orchestre passionné et un fervent défenseur de la musique  française."

Le monde de la musique classique en deuil : Byron Janis nous quitte

C'est avec une immense tristesse que le monde de la musique classique a appris le décès du pianiste virtuose Byron Janis, survenu le 14 mars 2024 à New York, à l'âge de 95 ans.

Né en 1928 en Pennsylvanie, Janis s'est révélé être un prodige dès son plus jeune âge. Élève de Vladimir Horowitz, il a rapidement acquis une réputation internationale pour sa technique impeccable, sa musicalité profonde et son sens inné du drame.

Son répertoire était vaste, allant de Bach à Rachmaninov, avec une prédilection pour les œuvres de Chopin et de Liszt. Ses interprétations étaient toujours empreintes d'une grande passion et d'une sensibilité rare, captivant le public dès les premières notes.

La carrière de Janis a connu un essor fulgurant dès les années 1950. Il a joué avec les plus grands orchestres du monde, sous la direction de chefs prestigieux tels que Leonard Bernstein et Antal Dorati.

En 1960, il a été invité à se produire lors du gala inaugural du Lincoln Center à New York, un événement qui a marqué l'histoire de la musique classique.

Malheureusement, sa carrière a été freinée dans les années 1970 par une arthrite rhumatoïde qui l'a contraint à limiter ses apparitions
Il a également réalisé de nombreux enregistrements discographiques qui font aujourd'hui référence, notamment ses interprétations des concertos pour piano de Rachmaninov et de Prokofiev.

Son talent exceptionnel, sa musicalité profonde et sa personnalité attachante resteront gravés dans la mémoire de tous ceux qui ont eu la chance de l'entendre jouer.

De nombreux artistes et personnalités du monde musical ont rendu hommage à Byron Janis, saluant sa contribution majeure à la musique classique.

Le pianiste Lang Lang a notamment déclaré : "Byron Janis était un artiste unique et irremplaçable. Son talent et sa passion pour la musique ont inspiré des générations de musiciens."

je supposais qu'il nous avait déjà quitté depuis longtemps...n'étant plus du tout dans les actualités musicales (concerts et enregistrements)...J'ignorais qu'il souffrait d'arthrose depuis longtemps , ce qui avait quasi interrompu sa carrière de pianiste "légendaire" ...

C'est vrai qu'on ne parlait plus de Byron Janis depuis longtemps, j'ignorais aussi qu'il était victime de cette saloperie de polyarthrite rhumatoïde (j'en sais quelque chose). En plus il a dû souffrir de déformations de ses mains, pour un pianiste c'est particulièrement épouvantable.

Enfin maintenant il est délivré.

R.I.P Byron

J’ai le même problème, à la main gauche. Mais je ne suis pas musicien…

Steve Harley : Adieu à une légende du Glam Rock

Le monde de la musique est en deuil aujourd'hui après la disparition de Steve Harley, figure incontournable du mouvement Glam Rock. Le chanteur et compositeur, connu pour son charisme flamboyant et sa voix puissante, s'est éteint à l'âge de 73 ans après une longue bataille contre le cancer.

Né Stephen Malcolm Ronald Nice à Deptford, en Angleterre, en 1951, Harley a développé un amour pour la musique dès son plus jeune âge. Il a formé son premier groupe, Cockney Rebel, en 1972, et le groupe a rapidement gagné en popularité grâce à son style flamboyant et énergique.

Leur premier album, "The Human Menagerie", est sorti en 1973 et a été un succès critique et commercial. L'album contenait le single "Judy Teen", qui a atteint la 12ème place des charts britanniques. Le groupe a ensuite connu un succès encore plus grand avec leur deuxième album, "Psychomodo", en 1974. L'album contenait leur tube le plus connu, "Make Me Smile (Come Up and See Me)", qui a atteint la première place des charts britanniques et est devenu un classique du Glam Rock.

Harley a continué à avoir du succès avec Cockney Rebel tout au long des années 1970, avec des albums comme "The Best Years of Our Lives" (1975) et "Face to Face" (1977). Il a également connu une carrière solo réussie, avec des hits comme "Sebastian" (1976) et "Mr. Soft" (1977).

Je ne connaissais pas, mais j'aime bien la musique de cette époque

Sylvain Augier, ancien animateur de « La Carte aux trésors », est mort

L’ancien présentateur et animateur de télévision Sylvain Augier est mort ce samedi 16 mars à l’âge de 68 ans. Il était connu notamment pour avoir présenté « La Carte aux trésors », sur France 3.

La Carte aux Trésors, mais aussi Faut pas rêver (première formule) et l'Europe à vol d'oiseau. De belles émissions d'un homme toujours souriant (quoique dépressif parait-il), que j'aimais bien. Il serait mort d'un "malaise", donc probablement d'une crise cardiaque.

Décès à 95 ans du pianiste classique Byron Janis, élève de Vladimir Horowitz.
Né le 24 mars 1928 à McKeesport en Pennsylvanie et mort le 14 mars 2024 à New York.

Frank Darcel, né le 26 septembre 1958 à Loudéac (Côtes-d'Armor), est mort le 14 mars 2024 à Ribadeo (Espagne).
Il était le cofondateur du groupe rock rennais Marquis de Sade en 1977.

Frédéric Mitterrand, ancien ministre français de la Culture, est décédé à l’âge de 76 ans

Encore une victime du cancer ! Avec un nom difficile à porter, cet amoureux des arts a réussi à émerger. Je me souviens de sa réalisation splendide de Madame Butterfly de Puccini, et aussi sa série d'émissions Les Aigles foudroyés.

Il a fait des émissions sympas à une époque. Mais le personnage me semblait être sulfureux dans le mauvais sens du terme.

en effet un tout grand qui s'en va ...brusquement semble t'il ;il donnait des concerts encore récemment.

C'est étonnant que la presse "standard" n'en ait pas parlé plus, car il était quand même connu.

Snoopy a écrit:

C'est étonnant que la presse "standard" n'en ait pas parlé plus, car il était quand même connu.

Heureusement que je suis là…

Quelle hécatombe depuis quelques jours parmi les musiciens (et autres artistes sympas)

Snoopy a écrit:

C'est étonnant que la presse "standard" n'en ait pas parlé plus, car il était quand même connu.

Faut bien parler de ce qui est important : les J.O. à Paris

il est mort aujourd'hui ...annoncé à 14 h oo !!

Péter Eötvös est un compositeur et chef d'orchestre hongrois, né le 2 janvier 1944 à Székelyudvarhely (aujourd'hui Odorheiu Secuiesc en Roumanie) et mort le 24 mars 2024 à Budapest (Hongrie).

Il est donc mort aujourd'hui.

Maurice El Médioni, figure incontournable de la musique arabo-andalouse, s'est éteint à l'âge de 95 ans.

C'est avec une immense tristesse que le monde de la musique a appris le décès de Maurice El Médioni, pianiste virtuose et compositeur de talent, survenu le 25 mars 2024 à l'âge de 95 ans. Né à Oran en 1928, El Médioni a marqué de son empreinte indélébile la scène musicale arabo-andalouse, laissant derrière lui un héritage riche et vibrant.

Dès son plus jeune âge, El Médioni baigne dans un univers musical. Issu d'une famille juive d'Oran, il découvre le piano et s'initie aux traditions musicales arabo-andalouses et judéo-arabes. Son talent naturel et sa passion pour la musique le propulsent rapidement sur le devant de la scène.

Bernard Pivot, ce lecteur assidu, nous a quittés à lâge de 89 ans.

extrait du magazine Le Point

Je vous parle d'un temps que les moins de 30 ans ne peuvent pas connaître. C'était avant ! Avant Amazon, avant les chaînes d'info, avant les livres numériques, avant que n'importe quel « people » ne se croie autorisé à nous raconter sa vie, avant que les chroniqueurs télé ne fassent la loi sur le petit écran. À la baguette, en arbitre des élégances, Bernard Pivot, mort à l'âge de 89 ans. Un inlassable lecteur, journaliste éveillé à la fois dénicheur de talents et respectueux de ses aînés.

Marguerite Yourcenar y était reçue avec déférence ; Jean d'Ormesson en rock star ; Bernard-Henri Lévy et les nouveaux philosophes y firent une apparition fracassante ; François Mitterrand y étala sa culture ; Charles Bukowski délira et tituba tant il était pris de boisson ; Denise Bombardier se paya Gabriel Matzneff ; Eugénie Carle, Catherine Paysan, les romanciers de l'École de Brive prouvèrent que Saint-Germain-des-Prés n'était pas le centre de la vie littéraire française ; Marguerite Duras y gagna son prix Goncourt ; Dai Sijie y fit connaître son premier roman, Balzac ou la petite tailleuse chinoise ; François Nourissier fit rugir son érudition moqueuse ; Patrick Modiano roda son élocution timide ; Paul-Loup Sulitzer fut confronté à son « nègre »… On écoutait en comprenant vaguement qu'on assistait à des moments rares. On ne saisissait pas encore qu'il s'agissait là des derniers morceaux d'une Atlantide aujourd'hui engloutie.

Et qu'on ne fustige pas l'entre-soi des années 1980-1990 ! Styron, Soljenitsyne, Tom Wolfe, John Le Carré, le dalaï-lama, Umberto Eco, Susan Sontag, Norman Mailer, Vladimir Nabokov éclairaient de leurs lumières les débuts de la mondialisation. Pendant plus de vingt ans, de futurs Prix Nobel et autant de Goncourt vinrent donner le meilleur d'eux-mêmes. Le 22 juin 1990, Bernard Pivot ferma ses Apostrophes après 724 émissions (de 1975 à 1990) pour cuisiner pendant dix autres années un Bouillon de culture tout aussi foisonnant et stimulant.

Pour service rendu à la littérature, à la télévision, à la culture, à la France, Bernard Pivot fut élu en 2004 à l'Académie Goncourt. Dix ans plus tard, il en prit la présidence. Et dépoussiéra les us et coutumes d'une institution qui ronronnait : limite d'âge, processus de vote, meilleure considération d'éditeurs qui jusqu'ici restaient aux portes de Drouant, transparence… Ici aussi, il y eut un avant et un après-Bernard Pivot. En décembre 2019, il quitta ce cénacle qui lui allait si bien. « Place aux jeunes, assurait-il. Après avoir passé mes journées à lire, j'ai envie de faire autre chose, de voyager, de voir les miens. » Tout le monde y a cru, mais ses amis, qui le savaient ou le devinaient malade, comprenaient qu'il entamait le dernier chapitre d'une vie où la littérature le cédait parfois au football et au vin, ses deux autres passions. Les oiseaux se cachent pour mourir et Bernard Pivot, l'aigle du journalisme littéraire, commençait à replier ses ailes.

Ce fils d'épiciers lyoonais, qui avait donné le goût de la lecture et l'amour de la littérature à tant de téléspectateurs, après avoir interviewé les plus grands écrivains (de Bukowski à Marguerite Duras en passant par Soljenitsyne ou Milan Kundera), s'est éteint ce lundi à l'âge de 89 ans, à Neuilly-sur-Seine.



Bernars Pivot et sa fameuse dictée

Il aura marqué des générations. Il était assez partial dans ses émissions mais intéressant.

Le temps passe...