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 La musique indienne

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Pianoline
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Pianoline

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MessageSujet: La musique indienne    La musique indienne  Empty2013-12-27, 16:44

Coucou ! Voilà, comme on s'intéressait lors de précédents messages à la musique indienne et japonaise et que j'ai eu quelques cours à la fac, je vous partage mes cours et mes recherches, en commençant par la musique indienne.  Very Happy 

J'ai fait beaucoup de recherches sur l'histoire de l'Inde et sa religion aussi, pour mieux appréhender la musique de l'Inde car il y a plein de termes compliqués et de notions que nous n'avons pas. Donc bon courage pour le début qui risque d'être un peu long et pas musical...

HISTOIRE DE L' INDE

L'Inde est le deuxième pays le plus peuplé et le septième pays le plus grand du monde. Le pays a des frontières communes avec le Pakistan à l'ouest, la Chine, le Népal, le Bhoutan au nord et au nord-est, le Bangladesh et la Birmanie à l'est.
L'Inde est un foyer de civilisations parmi les plus anciens du monde. L'Inde est la terre de naissance de quatre religions majeures - l'hindouisme, le jaïnisme, le bouddhisme et le sikhisme - alors que le christianisme et l'islam s'y sont implantés durant le Ier millénaire. L'Inde devient indépendante en 1947 après une lutte marquée par la résistance non-violente du Mahatma Gandhi.
L'Inde est un pays très divers sur le plan ethnique, linguistique et religieux.

L'histoire de l'Inde est particulièrement riche et se divise en trois grandes ères :

Des origines à l' Empire Moghol (dynasties musulmanes venues de Perse et d'Afghanistan), dominant jusqu'au milieu du XVIIIe siècle.
La période coloniale britannique (1750-1947) (l'Empire britannique des Indes comprenant alors le Bangladesh et le Pakistan actuels)
Depuis l'indépendance de l'Inde (1947-).

ANTIQUITE
Les Védas, les plus vieux textes de l’hindouisme, sont composés pendant cette période. Le système des castes, créant une hiérarchie entre les prêtres, les guerriers et les paysans libres, aurait émergé à cette période.
Le bouddhisme et le jaïnisme deviennent tous deux des religions indépendantes.
Au cours des IVe et Ve siècles, l'Empire Gupta crée dans la plaine du Gange un système complexe d'administration et de taxation. La littérature sanskrite se développe, les sciences, l'astronomie, la médecine et les mathématiques font d'importantes avancées.

MOYEN AGE
Aux VIe et VIIe siècles, les premiers hymnes de dévotion sont créés. Ils sont imités à travers toute l'Inde et provoquent une résurgence de l'hindouisme et le développement des langues modernes du sous-continent. Des villes de pèlerinage apparaissent un peu partout et l'Inde s'urbanise.
Après le Xe siècle, les clans nomades musulmans d'Asie centrale pénètrent régulièrement dans les plaines du nord-ouest, ce qui aboutit en 1206 à la création du Sultanat de Delhi. Le Sultanat réussit à contrôler la majorité de l'Inde du Nord et à pénétrer dans le Sud. Le Sultanat s'accommode de sa population majoritairement non-musulmane et en préserve les lois et traditions. Il protège l'Inde des dévastations connues dans l'ouest et le centre de l'Asie. Pendant des siècles, des soldats, érudits, commerçants, artistes et artisans de ces régions trouvent refuge dans le sous-continent, contribuant à l'émergence d'une culture indo-islamique. L'affaiblissement des royaumes du sud par le Sultanat permet l'émergence de l'Empire de Vijayanagara. L'empire parvient à contrôler la majorité de l'Inde et influence fortement la culture du Sud de l'Inde.

DEBUT DES TEMPS MODERNES
Au début du XVIe siècle, l'Inde du Nord tombe aux mains d'une nouvelle génération de guerriers d'Asie centrale. L'Empire moghol qui en résulte ne supprime pas la société locale mais, au contraire, l'équilibre et la pacifie par de nouvelles pratiques administratives et l'émergence d'une nouvelle élite diverse et inclusive. Le commerce avec l'occident se développe via Anvers, première place financière mondiale, qui fait transiter vers l'Inde les métaux précieux de l'Amérique.

Période coloniale
Au début du XVIIIe siècle, des compagnies de commerce européennes, notamment la Compagnie anglaise des Indes orientales, établissent des comptoirs sur les côtes. Le contrôle de la Compagnie anglaise sur les mers, ses importantes ressources et son avance militaire et technologique lui permettent de prendre le contrôle du Bengale en 1765. En aggravant par de lourdes taxes la famine au Bengale, qui cause, en raison de mauvaises récoltes de riz et d'un conflit armé avec les pouvoirs locaux, de 7 à 10 millions de morts, cette compagnie traverse une profonde crise dès 1772.
Au cours des années 1820, la Compagnie s'appuie sur les richesses du Bengale pour accroître la puissance de son armée et domine la majeure partie de l'Inde. Cette domination est le début de la période coloniale : l'Inde cesse d'exporter des biens manufacturés et devient un fournisseur de matières premières pour l'Empire britannique.
Cependant, le mécontentement envers la Compagnie grandit et aboutit à la Rébellion indienne de 1857. La rébellion conduit à la dissolution de la Compagnie et à l'administration directe de l'Inde par la couronne britannique. Dans les décennies qui suivent, une vie publique commence à émerger et, en 1885, est créé le Congrès national indien.

Après la Première Guerre mondiale, dans laquelle un million d'Indiens servent, une nouvelle période commence, marquée par des réformes des Britanniques mais également par une législation répressive et des appels répétés pour l'autodétermination et les débuts du mouvement non-violent de non-coopération dont le Mahatma Gandhi devient le leader et le symbole. Mais la décennie qui suit est marquée par les crises : le gouvernement colonial engage l'Inde dans la Seconde Guerre mondiale, le Congrès pousse plus en avant la non-coopération alors que le nationalisme musulman s'intensifie.
Le mouvement pour l'Indépendance aboutit en 1947. Mais le pays subit une partition sanglante et le sous-continent est divisé en deux États : l'Inde et le Pakistan.

L'Inde après 1947
Le Congrès national indien, fer de lance du mouvement pour l'indépendance remporte une large victoire. Nehru est reconduit au poste de Premier ministre de l'Inde.
De nombreuses réformes sont mises en place par Nehru, notamment la création du Code civil hindou, reconnaissant plus de droits aux femmes, la promotion de l'éducation primaire, la création des Instituts Indiens de Technologie.
En 1956 est adopté le States Reorganisation Act qui posent les bases de la réorganisation des États indiens en fonction des frontières linguistiques.
Sur le plan de la politique étrangère, Nehru est à l'origine du mouvement des non-alignés. Nehru tente de maintenir des relations équilibrées entre l'Union soviétique et les États-Unis et encourage l'implication de la Chine communiste sur la scène internationale. Il s'oppose à l'intervention de la France, du Royaume-Uni et d'Israël contre l'Égypte de Nasser sur la question du Canal de Suez. En 1962, la Chine traverse la frontière indienne dans les territoires de l'Himalaya. La courte guerre est un échec cuisant pour l'armée indienne qui affecte grandement Nehru.
Nehru meurt le 27 mai 1964.

La Religion

L’hindouisme est l'une des plus vieilles religions du monde encore pratiquées. Avec près d'un milliard de fidèles, c'est actuellement la troisième religion la plus répandue dans le monde après le christianisme et l'islam, issue du sous-continent indien qui reste son principal foyer de peuplement.
La particularité de l'hindouisme est de n'avoir ni prophètes ni dogmes centraux. Cependant, les hindous contemporains croient en l'autorité du Veda, qui fut révélé aux hommes grâce à la « vision » des Rishi. Ainsi, si l'origine de l'hindouisme peut être remontée à la civilisation de l'Indus, , sa forme récente remonte à la période védique, religion des Indo-aryens qui pénétrèrent l’Inde en 1500 av. J.-C.

Les textes sacrés de l’Inde antique relatifs à l'hindouisme se classent grossièrement en deux catégories.

[*]les Védas, composés oralement avant l'apparition de l'écriture en Asie du Sud, continuèrent d'être transmis oralement après son apparition et sont devenus les textes de la religion védique de laquelle l’hindouisme moderne dérive. Les Védas sont considérés faisant partie des textes religieux les plus anciens du monde.
[*]les textes hindous post-védiques.

Les Védas sont les textes les plus anciens qui nous soient parvenus en langues indo-européennes. Les Védas sont considérés par les hindous comme faisant partie de la Śruti (connaissance révélée). La tradition déclare qu'ils sont directement révélés par le Brahman aux rishis alors que ces derniers étaient en méditation profonde. Les hymnes des Védas ont été transmis oralement de père en fils et de professeur à disciple.
Les textes les plus anciens sont formés des quatre recueils constituant les quatre Veda, à savoir: le Ṛgveda, le Yajurveda, le Sāmaveda et l’Atharvaveda. À ces quatre Védas ont succédé les Brāhmaṇās qui sont des interprétations sur le Brahman, les Āraṇyaka et les Upaniṣad, qui closent le canon védique.
Les Vedas sont désignés sous le nom de Shruti (ce qui est révélé).

Le monde a été créé en forme d'œuf (l'œuf de Brahmâ). La moitié supérieure de l'œuf cosmique se divise en sept zones : les trois premières, terre, air et ciel, forment ensemble le triloka («trois mondes») et sont surmontées par quatre régions célestes constituant la demeure des dieux.
La moitié inférieure de l'œuf cosmique comprend sept régions infernales (patala), qui forment des étages et sont habitées par des démons et des serpents.
Au-dessous de l'œuf cosmique se trouve l'Océan primitif, formé par sept autres zones infernales.

Le Brahman
Le Dieu des Védas est le Brahman qui est la Réalité Ultime, l'Âme Absolue, l'Un.
Le Brahman est l'indescriptible, le neutre, l'inépuisable, l'existence infinie, l'éternel, l'Être, et le principe ultime qui est sans commencement et sans fin.

Les dieux personnels majeurs sont Brahmâ, Vishnou et Shiva, qui correspondent respectivement à l'action créatrice, conservatrice et destructrice de l'Absolu transcendant (Brahman). Ils représentent trois aspects inséparables de la structure de l'Univers.
Dans les manifestations personnelles (divinités) du dieu impersonnel (Brahman), l'hindouisme est une religion polythéiste; à ce titre, cette religion comporte une variété et une diversité de 330 millions de divinités.

Om (ou Aum) est un des symboles sacrés de l'hindouisme. C'est le son primordial qui surgit du chaos avant la Création, il est la source de l'existence. Le son Ôm est empli d'un message symbolique profond: il est considéré comme la vibration primitive divine de l'Univers qui représente toute existence.
Ainsi, le son, produit d'une façon prolongée, résultat de la combinaison de trois sons A-U-M, signifie « ce qui a été, est et sera », et possède, pour ceux qui se vouent à la méditation, une force à la fois magique et religieuse.

La société hindoue a été depuis traditionnellement divisée à partir de ces quatre grandes classes, basées sur la place que l'homme a dans le rituel védique et la profession:

les Brahmanes : les prêtres, le clerc enseignant ;
les Kshatriyas : les guerriers, les rois et les administrateurs ;
les Vaishyas : les paysans, commerçants et artisans ;
les Shudras : les serviteurs.

Voilà le contexte et l'histoire de l'Inde ! Promis la prochaine fois, je vous parle de la musique indienne, mais je vous assure que ce sera plus facile à comprendre après avoir assimilié l'histoire et la religion, rien que pour quelques mots... Wink
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bouddha

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MessageSujet: Re: La musique indienne    La musique indienne  Empty2013-12-28, 12:18

Cher Pianoline,

j'ai divers CD's de ragas (chant, citar, tablatt)

en les retouchant avec un peu d'écho, excellent pour la méditation !! Hehe 

Connais-tu Nuskret Fatah Ali Khan, Hariprasad Chausaria, les chants bauls ? il y a des trucs géniaux
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laudec

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MessageSujet: Re: La musique indienne    La musique indienne  Empty2013-12-28, 16:12

Très intéressante cette synthèse de l'histoire de l'Inde Pianoline, et il faut le faire pour y arriver de façon aussi succinte !
J'attends la suite avec impatience, j'aime beaucoup l'Inde et sa civilisation ( ma fille part en Inde le 31 décembre pour 6 semaines, elle donne des cours d'art martial indien : le kalari payat) et j'ai suivi un atelier de dhrupad il y a quelques années d'ici ... fascinante découverte  Very Happy 
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joachim
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MessageSujet: Re: La musique indienne    La musique indienne  Empty2013-12-28, 18:12

Merci, Pianoline, c'est un sujet très intéressant  La musique indienne  185465 
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Icare
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MessageSujet: Re: La musique indienne    La musique indienne  Empty2013-12-28, 19:15


Cette petite est une bénédiction!  La musique indienne  13150 
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Pianoline
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MessageSujet: Re: La musique indienne    La musique indienne  Empty2013-12-29, 18:40

Oh merci beaucoup ! Ce n'est pas grand chose, heureuse que ca vous plaise !
Bouddha, non je ne connais pas, je vais écouter cela et mettre les liens, :)

Pour accompagner votre lecture : Hari Prasad Chaurasia




Histoire de la musique Indienne


La musique indienne est, sous ses formes variées, l'expression d'une très longue tradition qui bien qu'elle ait été en partie divisée par l'éclatement du système colonial, reste néanmoins la musique d'un sous-continent composé de l'Inde, du Pakistan, du Bangladesh, du Népal et du Sri Lanka. Malgré les différences linguistiques ou religieuses, un même genre de musique se retrouve par delà les frontières politiques.

Selon la mythologie indienne, la musique indienne a une origine divine : c'est par le son que le dieu Brahmâ a créé l'univers. Le dieu Shiva jouait quant à lui du tambour dameru,
La musique indienne  Images?q=tbn:ANd9GcSHq6nYpHqxVyj072YNbGGI0KVBchf8kbaCt2-obRW5DQZ-X71G4g

et son fils Ganesh jouait lui du tambour mridangam
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La déesse Sarasvati, elle, est toujours associée à la vînâ
La musique indienne  Z


L'univers a été créé par le son primordial Ôm.
L'origine de la musique classique indienne remonte aux temps védiques. Les hymnes étaient chantés en utilisant trois notes principalement, formant ainsi le Sâma Veda.
La plus ancienne source musicologique fiable et extensive date du IIIe siècle, le Nâtya-shâstra de Muni Bharata, est un ouvrage traitant de danse, de théâtre et de musique.
Depuis les temps les plus anciens, la musique a toujours eu en Inde une double vocation : l'une destinée au temple et aux dieux, l'autre réservée au divertissement et aux démons. Cette dichotomie a séparé les instruments et les musiciens de manière radicale, jusqu'à créer des castes spécifiques.

Avec le temps et les influences extérieures, la musique savante indienne s'est scindée en deux aires géographiques, jouant certes une musique similaire, mais de manière fort différente.
Au Sud, la musique carnatique s'est développée, se distinguant de la musique de temple et s'intégrant de plus en plus à la danse bharata natyam. Mise à part la voix, l'instrument roi est la vînâ, accompagnée par le mridangam. Il n'y a guère de longue introduction méditative lors d'un concert : très vite, les musiciens jouent et improvisent ensemble, selon des formules mathématiques.



Au Nord, la musique hindoustanie s'est développée sous l'influence de l'Islam et des Moghols, avec le style khyal dont l'instrument roi est le sitar, accompagné par les tablâ.
La musique indienne  Images?q=tbn:ANd9GcSUUhSqFc3I4dvFx0LXEI-w5CnhLSvPcfzI2tusG7weC59DFaBg  --> sitar

La musique indienne  Z  --> tabla

Le musicien principal commence tout concert par une longue introduction en solo (âlâp). Ce n'est que plus tard que la percussion le rejoint, ponctuant la musique par des phrasés improvisés ou préétablis. Là aussi, la musique s'est intégrée à la danse.



La gamme occidentale est appelée ashtak (huit notes) dans la musique indienne. Mais ce terme est peu employé, car les musiciens indiens parlent plutôt des sept notes non répétées (do, , mi, fa, sol, la, si) soit saptak, (asht signifie « huit » et sapt signifie « sept »). Les sept notes ou svara de la saptak sont les suivantes : sa, ri, ga, ma, pa, dha et ni. Leur noms viennent des mots Shadjam (sa), Rishabam (ri ou re), Gandharam (ga), Madhyamam (ma), Panchamam (pa), Dhaivatham (dha) et Nishadam (ni).

La musique de l’Inde est modale. L'expression de chaque note est déterminée par sa relation avec une tonique fixe qui est constamment répétée ou maintenue en pédale, notamment par l'utilisation de la tampura, un luth désigné pour faire résonner les harmoniques de la tonique associés à celles de la quarte ou de la quinte.

La musique indienne  Images?q=tbn:ANd9GcT2RjT1eotTGd7Mr5WPi7pxV7XGAnt8E6YoMAfv7HKEidfOlZZH8A --> tampura


Le mode de l’Inde (râga) n’est pas simplement une gamme. Il en existe plusieurs, classés soit en modes principaux et modes dérivés, soit en trois échelles de base dans lesquelles les permutations de la tonique dans une gamme de sept notes permettent de former 21 modes principaux ou, selon le système encore aujourd'hui employé dans le sud de l’Inde, en 72 échelles de sept notes dans un système chromatique où chaque note, exceptée la tonique, a deux positions, pouvant être naturelles et selon les cas dièse ou bémol. 
(Par exemple, au Moyen Âge chez nous, on employait le mode pentatonique : 5 sons. Eux, ils peuvent utiliser 5, 6, 7 notes, ou plus, ou moins, sachant qu'ils peuvent les altérer : dièze ou bémol à chaque fois : vous pouvez entendre à chaque fois ces oscillations particulières typiques de la musique indienne, que nous on n'ose pas faire. Ils arrivent aussi à chanter des notes entre les demi-tons ! Donc ca fait une tonne de combinaison possible ! Quand nous on se réfère à une tonalité pour jouer un morceau, eux ils pensent aux modes et improvisent à partir d'eux.)




L'octave est théoriquement divisée en 22 intervalles (sruti) permettant l'accord exact des notes. (voilà ! c'est ce que je disais juste au dessus : nous on a juste des tons (ex : do et ré) et des demi-tons (do, do dièze, ré), eux ils appellent sruti tous les écarts possibles entre les notes, et ils ont donc une oreille bien plus développée que nous !)
Les intervalles sont classés en catégories selon leur types d’expression.
Enfin, le mode a une humeur, un sentiment à exprimer et une heure précise voire une période de l'année pour être joué. Il y a des râgas du matin, d'autres du soir, d'autres de la mousson...


La musique classique de l’Inde repose en grande partie sur l'improvisation, en ce sens qu'elle n'est pas jouée à partir d'une partition. Cela ne signifie pas qu'on y joue n'importe quoi, car il y a des règles très strictes sur la manière d'improviser, et bien des musiciens apprennent par cœur des passages entiers de telles ou telles mélodies ou structures mathématiques, afin de pouvoir s'en servir à dessein.
Ainsi chaque râga a une phrase musicale connue qui indique la manière dont il faut l'interpréter, en donnant l'ordre précis des notes. Les musiciens composent alors de courts refrains à partir d'elle, et en déclinent toutes les variations possibles, grâce entre autres aux cycles rythmiques.
La notion de rythme est très évoluée et sans doute la plus savante du monde. Les rythmes (tàla) sont toujours complexes (à 16, 14, 12, 10, 8, 7 ou 6 temps pour les plus courants) et à l'intérieur de chaque temps des subdivisions, des contretemps, des battements placés légèrement avant ou après le temps permettent des arabesques d'une extrême subtilité. Alors qu'en Occident le rythme est surtout une mesure et un battement, en Inde, il s'agit plutôt d'un cycle.

La musique indienne n'est pas orchestrale, mais essentiellement soliste. S'il s'agit d'un chanteur, il sera accompagné de joueurs de tampura éventuellement, d'un percussionniste (mridang ou tablâs) et d'un joueur de sarangi (ou violon) qui ne fait que souligner le phrasé du soliste.
La musique indienne  Images?q=tbn:ANd9GcTduKXWbSy6b_LIR60-3Ow_gIb0ye8YM7ljqaQci7VhPrBg6Z2NMA --> sarangi

S'il s'agit d'un instrumentiste, il y aura un joueur de tampuri et un percussionniste.
Le râga commence par l'âlâp, une longue introduction du soliste, destinée à présenter le mode et à évoquer l'humeur. Vient ensuite le jeu entre le soliste et le percussionniste accompagnateur : ils vont improviser tour à tour, pendant que l'un joue le refrain, l'autre "s'envole", pendant que l'un joue le cycle, l'autre "s'évade". L'un sert de référant à l'autre. Ce n'est qu'à la fin que les deux musiciens se permettent d'improviser simultanément.


ptit bonus :
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MessageSujet: Re: La musique indienne    La musique indienne  Empty2014-03-23, 13:04

Merci Pianoline, très intéressant tout cela ! j'aime beaucoup cette musique si différente de la nôtre, belle découverte qui ne fait que commencer, voyage musical, sidéral, je plane ... La musique indienne  185465 
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Icare
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MessageSujet: Zakir HUSSAIN   La musique indienne  Empty2015-07-11, 09:45

« Je crois que tous les musiciens indiens sont des improvisateurs. Les traditions musicales indiennes sont basées sur l'improvisation. Comme dans le jazz, nous avons un certain nombre de règles à respecter. Par exemple, si nous avons quatre changements dans une progression, nous devons improviser sur ces quatre éléments. [...]. L'improvisation fait partie intégrante de l'apprentissage de la musique en Inde et elle est au cœur de notre pratique musicale sur scène. »

Zakir Hussain est un célèbre musicien-percussionniste indien, peut-être le plus grand joueur de tablâ au monde. Il est né le 9 mars 1951, fils du joueur de tablâ Alla Rakha. Enfant prodige dans ce domaine, il se produit sur scène dès l'âge de douze ans. En 1970, il débute aux Etats-Unis une carrière internationale. En 1987, il collabore à l'album Making Music, souvent considéré comme l'un des plus inspirés dans la fusion entre les musiques orientale et occidentale. Cet album réunit quatre excellents musiciens: Zakir Hussain bien sûr (tablâ, voix, percussion), Hariprasad Chaurasia (flûtes), John McLaughin (guitare acoustique) et Jan Garbarek (saxophones soprano et ténor). Le résultat est merveilleux et transcende le propre propos de Zakir Hussain édité en tête du topic.La musique indienne  333455 La musique indienne  333455

En 1988, il est le plus jeune percussionniste à recevoir du gouvernement indien le Prix Padam Shri. En 1991, il reçoit, cette fois, le Prix Sangeet Natak du Président de l'Inde. En 1992, Planet Drum reçoit le "Grammy Award" du Meilleur Album de Musique du Monde et le Prix "Downbeat Critics Poll" du Meilleur Album de percussions. Il compose deux musiques pour le cinéma, One Dollar Curry, un film de Vijay Singh puis, en 1999, Vanaprasthan, la dernière danse, un film de Shaji Karun qui fut présenté en sélection officielle au festival de Cannes et obtint un Oscar du meilleur film indien en 2000. La musique est très jolie et pleine de délicatesse et de poésie. D'essence indienne, elle met en scène la voix humaine, le tablâ, le violon, la flute, le sarangi, le veena, le santour, le pakhaj, les percussions. Fait plutôt rare dans la musique indienne, on y trouve un usage délicat et habile de l'électronique. Une bien jolie musique!

Informations supplémentaires

Zakir Hussain est à lui-seul un véritable phénomène musical apprécié sur la scène internationale. Virtuose du tabla classique, ses représentations toujours brillantes l'ont établi comme "patrimoine national" en Inde, et lui ont valu une renommée mondiale. Son jeu est caractérisé par une intuition troublante et une étonnante dextérité dans l'improvisation. Accompagnateur favori de la plupart des grands musiciens et danseurs classiques en Inde.
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Icare
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MessageSujet: Re: La musique indienne    La musique indienne  Empty2015-07-11, 10:06

J'entre dans un nouveau cycle qui tourne autour de la musique indienne ou du moins qui en emprunte certaines couleurs. En guise d'ouverture, j'ai eu l'idée d'un disque qui réunit trois musiciens de grand talent; Béla Fleck au banjo, Edgar Meyer à la contrebasse et Zakir Hussain aux tablas. S'y trouve de la musique pour trio ainsi qu'un triple concerto en trois mouvements, pour contrebasse, banjo, tablas et orchestre, The Melody of Rhythm, par "The Detroit Symphony Orchestra" sous la direction de Leonard Slatkin, la composition de ce concerto étant effectuée par Edgar Meyer. Dans toutes ces pièces, de chambre ou symphoniques, les tablas de Zakir Hussain y jouent un rôle essentiel, appartant une véritable énergie à toutes ces musiques, répartissant parfois la couleur indienne jusque dans la sonorité du banjo qui prend l'allure d'un sitar. Le charisme de la contrebasse apporte, par moment, une présence presque décalée à l'ensemble. J'adore ressentir dans ces musiques la grande complicité de jeu entre ces trois musiciens de culture différente, unis par un même amour, une même passion. Mon voyage commence...
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MessageSujet: Re: La musique indienne    La musique indienne  Empty2015-07-11, 19:57


En réécoutant pour la énième fois la très colorée et tumultueuse partition qu'Ennio Morricone composa pour le film de Roland Joffé, La cité de la joie (1992), tiré du roman homonyme de Dominique Lapierre, j'ai découvert un instrument indien que je ne connaissais pas: le shenaï, interprété ici par Erwin Keiles. Jusqu'ici, j'avais principalement remarqué le tabla, le tâmpourâ, le sitâr et la flûte indienne, dans un contexte orchestral qui, bien sûr, s'éloigne volontairement de la musique traditionnelle indienne. Le SHENAÏ ou hautbois de l'Inde est un instrument qui a une très belle sonorité, apprécié pour la délicatesse de ses nuances. Constitué d'une embouchure, d'un corps de bois percé de trous, le tout allant en s'évasant il se termine par un pavillon de cuivre. On peut trouver des photos de l'instrument sur la toile mais aucune vidéo où on pourrait profiter de sa très belle sonorité.
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MessageSujet: Hariprasad CHAURASIA   La musique indienne  Empty2015-07-14, 11:47

Voilà quelques éléments biographiques concernant l'excellent joueur de bansurî Hariprasad Chaurasia dont le jeu m'a particulièrement charmé, dans Making Music en compagnie de Zakir Hussain; tabla, percussion, voix, John McLaughlin; guitare acoustique et Jan Garbarek; saxophone ténor et soprano. Dans les moments de flûte solo, j'étais comme le cobra impérial sortant du panier et se tortillant comme une danseuse orientale...Bon, j'exagère un peu quand même, sauf que je m'imagine bien dans la danse du serpent. Ptdr C'est un disque, une musique, que je connais depuis le jour de sa parution, 1987, et que je réécoute ponctuellement. C'est un vent de douceur, légèrement frais, dans un désert aride et un peu brûlant. J'ai aimé imaginer le souffle de la flûte sur ma peau, chassant les grains de sables restés collés:

Hariprasad Chaurasia est un virtuose du bansurî, la flûte classique en bambou de l’Inde du Nord, né le 1er juillet 1938 en Inde. Auteur d'une discographie abondante, il se produit régulièrement sur toutes les scènes du monde. Hariprasad Chaurasia naît le 1er juillet 1938, à Allāhābād, une ville indienne du sud de l’État d’Uttar Pradesh. Il commence sa carrière musicale avec Pandit Raja Ram. Hariprasad Chaurasia est un spécialiste de la musique hindoustanienne. Il enseigne la musique indienne au Codarts hogeschool voor de kunsten, le Conservatoire national de Rotterdam, assisté par Henri Tournier. Il compose, avec Henri Tournier et Pablo Cueco, Adi Anant, un concerto pour bansurî, tablâ et ensemble d'instruments occidentaux. La pièce est créée au Théâtre de la Ville de Paris, puis au Royal Festival Hall de Londres. En février 1992, il enregistre une œuvre majeure, Ragas du Nord et du Sud, à l'Arsenal de Metz.

J'ai bien fait de m'intéresser à nouveau à sa biographie; le Concerto pour bansurî, tablâ et ensemble d'instruments occidentaux - Adi Anant m'intéresse beaucoup.
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MessageSujet: Re: La musique indienne    La musique indienne  Empty2015-11-01, 17:05

Voici un documentaire qui résume la musique indienne :

http://www.geozik.com/MUSIQUES-AU-PAYS-DES-MAHARAJAHS-Inde-Rajasthan_v99.html
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MessageSujet: Re: La musique indienne    La musique indienne  Empty2018-02-12, 18:09

Pianoline a écrit:
Au Sud, la musique carnatique s'est développée, se distinguant de la musique de temple et s'intégrant de plus en plus à la danse bharata natyam. Mise à part la voix, l'instrument roi est la vînâ, accompagnée par le mridangam. Il n'y a guère de longue introduction méditative lors d'un concert : très vite, les musiciens jouent et improvisent ensemble, selon des formules mathématiques.


L'Inde du Sud a développé la musique carnatique à côté de la musique hindoustanie du Nord de l'Inde (influencée par la musique Persane). Cette musique dont les fondations furent écrites entre le IVe siècle av. J.-C. et le IIe siècle av. J.-C. est née tout comme la musique hindoustanie, de la tradition de Sama Veda (les ragas).

On peut dire que la musique carnatique met l'accent sur la structure et l'improvisation, alors que l'hindoustanie développe l'expression et le sentiment.

J'ai découvert un compositeur qui m'a subjuguée par sa façon de venir à la rencontre aussi bien de la musique occidentale que de l'africaine.  Il utilise le violon comme nul autre et le résultat m'est époustouflant, il s'agit de L. Subramaniam surnommé le « Paganini de la Musique Carnatique » qui  fait résonner son étonnante sonorité d'Est en Ouest. Qu'il improvise avec son ami Jean-Luc Ponty, qu'il dialogue avec des musiciens traditionnels d'Asie ou d'Afrique, qu'il interprète une de ses compositions originales avec Yehudi Menuhin, ou qu'il initie les enfants à la musique, Pandit (le Maître) L. Subramaniam déploie les mille et une facettes de son immense talent   La musique indienne  185465  La musique indienne  185465  La musique indienne  185465

pale cette vidéo a disparu mais j'en ai trouvé une autre où les deux musiciens s'en donnent à cœur joie avec leur violon supersonique La musique indienne  333455 Incroyable performance  jubilatoire  La musique indienne  266552260





https://youtu.be/ytrU587-C50


Dernière édition par laudec le 2020-04-19, 10:13, édité 1 fois
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MessageSujet: Srikanth   La musique indienne  Empty2019-03-05, 22:55


Jyotsna Srikanth:

Jyotsna Srikanth est une violoniste et compositrice indienne qui joue de la musique carnatique et de la musique classique occidentale. Elle est née dans une famille de musiciens de l' Andhra à Bangalore , en Inde. Sa mère, Ratna Srikantaiah, est une musicienne et enseignante carnatique. La formation musicale de la jeune Jyotsna a commencé avec le chant Carnatic à l'âge de cinq ans sous l'enseignement maternel. C'était un programme de coaching rigoureux, avec une pratique quotidienne de six heures et la présence de concerts pendant les périodes du festival. À l'âge de six ans, elle a assisté à une performance de violon du virtuose Kunnakudi Vaidyanathan, ce qui a suscité son propre intérêt pour l'instrument. Elle a commencé sa formation auprès de RR Keshavamurthy, un doyen du violon indien classique. Son premier concert solo avait lieu à l'âge de neuf ans. Jyotsna Srikanth a reconnu la nécessité d’apprendre le violon classique afin de devenir une violoniste complète. Pour se faire, elle a commencé sa formation à la "Bangalore School of Music". Pour une formation plus avancée, elle s’est rendue à Chennai pour étudier avec VS Narasimhan, un violoniste solo qui travaille avec le célèbre compositeur indien Ilaiyaraaja. Elle a obtenu son diplôme de la "Royal School of Music", Londres. La première incursion de Jyotsna Srikranth dans la musique a eu lieu dans l'industrie du film, sous la direction de compositeurs tels que Hamsalekha et Ilaiyaraaja. Selon son compte, elle a joué pour plus de deux cents films sud-indiens. Après son mariage, elle a déménagé à Londres, où elle a élargi son répertoire avec des partitions pour des documentaires ( Discovery et National Geographic ), des télés-séries, en plus de se produire lors d'événements musicaux mondiaux tels que WOMAD , le Red Violin Festival , le Cleveland Music Festival et les BBC Proms. Jyotsna Srikanth joue également du jazz et de la fusion, ce qui la conduisit a créer une troupe appelée "Fusion Dreams". Elle a collaboré avec le guitariste classique Simon Thacker et le guitariste flamenco-jazz Eduardo Niebla, ainsi qu'avec le saxophoniste de fado Rão Kyao. Elle a enseigné les techniques de comparaison entre le violon classique indien et occidental à l' Université de Cambridge et à l' Université de Liverpool. Elle a également créé une fondation Dhruva pour aider les futurs artistes indiens à se produire au Royaume-Uni, ainsi que pour collecter des fonds pour des œuvres de charité. En 2012, elle a organisé le "London International Arts Festival", une série de concerts de musique carnatique, fusion, folk et balkanique, ainsi que des spectacles de danse de Chypre et de l'Inde. Jyotsna Srikanth poursuit sa carrière dans la musique carnatique en tant que soliste et accompagnatrice et a joué avec des maîtres tels que le Dr M. Balamuralikrishna, Kadri Gopalnath et N. Ravikiran. Elle s'est spécialisée dans les musiques des compositeurs indiens suivants: Thyagaraja , Purandara Dasaru , Papanasam Sivan , Annamacharya , Muthuswami Dikshitar , Shyama Sastri et Mysore Vasudevachar.

https://www.youtube.com/watch?v=LH8-OYkhwCA

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MessageSujet: Re: La musique indienne    La musique indienne  Empty2020-04-19, 07:28

Pour les trucs un peu plus modernes, on a ce style de musique. A vrai dire je suis plus attiré par la beauté de leurs clips, les couleurs chaudes de l'Inde, les costumes, les chorégraphies que par la musique même si elle n'est pas déplaisante)



Deewani Mastani | Bajirao Mastani ( Décors somptueux et chorégraphies très belles)

https://www.youtube.com/watch?v=h6lHUn20J5g

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MessageSujet: Re: La musique indienne    La musique indienne  Empty2020-07-02, 03:12


https://www.youtube.com/watch?v=2LP3xyvkJEk
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MessageSujet: Re: La musique indienne    La musique indienne  Empty2020-07-02, 09:04

C'est magnifique, j'adore, la musique, les voix, les mouvements, les gestes, la chorégraphie, l'ambiance, quelle grâce La musique indienne  333455
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MessageSujet: Re: La musique indienne    La musique indienne  Empty2021-01-25, 19:22

La musique c'est limite mais pour les chorégraphies ils sont forts quand même. Sans parler de la réalisation qui est parfaite.


https://www.youtube.com/watch?v=l_MyUGq7pgs


Dernière édition par Snoopy le 2021-01-25, 19:29, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: La musique indienne    La musique indienne  Empty2021-01-25, 19:24


https://www.youtube.com/watch?v=h6lHUn20J5g

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MessageSujet: Re: La musique indienne    La musique indienne  Empty2021-01-25, 19:26


https://www.youtube.com/watch?v=tzRFLMn4kpM
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MessageSujet: Debashish BHATTACHARYA   La musique indienne  Empty2023-11-12, 22:13



Debashish BHATTACHARYA:

Eléments biographiques:

La musique indienne  Huge_avatar

Debashish Bhattacharya, né le 12 janvier 1963, est un musicien classique, chanteur, compositeur et éducateur indien. On dit qu'il a introduit le premier programme de guitare Slide au monde. Bhattacharya a redéfini la musique classique indienne à la guitare slide grâce à l'introduction d'une nouvelle technique de jeu et d'un nouveau son, ainsi qu'un mélange d'approches traditionnelles et contemporaines uniques dans la conception de sa musique. Producteur de musique qui joue de la guitare slide, il a enseigné à plus d'un millier d'étudiants, créé un nouveau genre (la guitare slide hindoustani), conçu ses propres instruments (dont le Chaturangui, l'Andi et le Gandharvi) et joué dans plus de deux des milliers de concerts et d'ateliers, avec des nominations aux Grammy Awards et plusieurs prix de musique du monde. Sa dernière création de guitare, la Pushpa Veena, est peut-être le premier instrument à coulisse au monde avec une table en peau d'animal. Pour la musique hindoustani Raag , il a composé trois nouveaux Raag, réglés sur l'heure du soir : "Raag Palāsh Priyā", "Raag Shankar Dhwani" et "Raag Chandra Mālikā". Récipiendaire du World Music Hall of Fame 2022. Nominé aux Grammy Awards 2009, prix BBC 2007, médaille d'or de la Société asiatique 2005 et médaille d'or du président de l'Inde 1984.

La pushpa veena:

La musique indienne  61efe6_bb558be79351400380780a74c215ab1e~mv2

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